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TOUS MES ARTICLES

Le Kick and rush est-il obsolète ? Une analyse comparative des interactions agressives dans le football français et anglais

Hébert T. & Nakas R.

Revue Techniques & Culture -

Varia (2021)

Résumé

Cet article propose d’examiner sur deux périodes distantes de dix ans, la mise en jeu de l’agressivité sous l’angle d’une analyse proxémique en France et en Angleterre. À partir de l’analyse vidéo de 36 matchs, nous cherchons à observer si le style du kick and rush perdure outre-Manche malgré la libre circulation des joueurs européens. Les résultats révèlent que le championnat anglais génère plus d’agressivité motrice que le championnat français. Ainsi, chaque pays conserverait sa propre identité de jeu. Cependant, nous constatons aussi les prémices d’une aseptisation des styles de jeu, d’un jeu plus hybride, principalement chez des équipes habituées aux rencontres européennes.

Étude comparative d'un type de conduites à risque selon le genre. Le cas des jeux dits dangereux chez les adolescents.

Hébert T., Vigne M. & Maréchaux B.

Revue Genre Éducation Formation - n°5 (2021)

Résumé

L’objet de cet article est d’étudier les jeux dangereux selon le genre dans une quête de compréhension et de prévention de ce type de conduite à risque. Sur les 8 010 collégiens interrogés (4076 garçons et 3934 filles), nous avons analysé les 2711 élèves ayant déclaré avoir pratiqué au moins une fois un jeu dangereux. Les résultats révèlent en premier lieu que les filles pratiquent autant que les garçons les jeux dangereux, quel que soit le type de jeu. En second lieu, l’entrée dans la pratique et la durabilité de l’engagement constituent des marqueurs distinctifs entre les garçons et les filles. Enfin, des lieux de pratique différents entre les garçons et les filles ont été identifiés, les filles, à l’inverse des garçons, préférant les espaces de socialisation aux espaces interstitiels. Par conséquent, cette recherche vient confirmer que les modalités concrètes de réalisation de ces jeux distinguent filles et garçons et ressortent du genre.

Hébert T. & Dugas E.

Revue Didactique - Vol. 3, n°1 (2022)

Résumé

Il s’agit d’observer à travers une enquête menée auprès de deux catégories d’individus français destinées à devenir enseignant à l’école primaire (n = 223), quels aménagements de classe sont perçus comme propices à un climat d’apprentissage optimal ? Autrement dit, quelles composantes du climat d’apprentissage influent sur leurs représentations de la classe idéale et existe-t-il des points de vue divergents selon le profil des deux publics ciblés (étudiants et enseignants stagiaires) et entre celles et ceux qui exercent en maternelle et en élémentaire ? Les classements obtenus à partir de la procédure originale de Condorcet et de la méthode de Borda dévoilent en premier lieu l’appétence des répondants pour l’organisation en îlots et en classe flexible. En second lieu, la classe en autobus serait ressentie comme plus propice à la gestion de classe qu’au bien-être des élèves et à leurs apprentissages. Au final, en différenciant les dispositifs spatiaux selon les objectifs visés (gestion de classe, apprentissages, bien-être), les étudiants et fonctionnaires stagiaires aborderaient la salle de classe comme un levier façonnant le comportement des élèves et leur engagement dans les apprentissages.

Penser l'espace classe pour un climat d'apprentissage optimal : enquête auprès d'étudiants et d'enseignants débutants français de l'école primaire

Les jeux dangereux au collège : une enquête au coeur d'un approche spatiale des comportements

Hébert T., Vigne M. & Dugas É.

Déviance et société - Vol. 44, n°3 (2020)

Résumé

L’objet de cet article est de questionner l’aménagement des espaces scolaires dans une quête de prévention
des conduites à risque tels que les jeux dangereux. Sur les 10080 collégiens interrogés, nous avons analysé les réponses des 2850 élèves ayant déclaré avoir pratiqué au moins une fois un jeu dangereux. Les résultats révèlent en premier lieu que la cour de récréation, malgré la présence des adultes, fait figure de terrain idéal à la pratique des jeux dangereux. En second lieu, les espaces interstitiels se distinguent par une surreprésentation des jeux à valence agressive. Cette étude confirme alors que le type d’architecture valorisé dans les collèges français conjugué à des aménagements succincts favorisent certains types de jeu.

Le coronavirus à l'épreuve des stratégies interactionnelles.

Entre dilemmes et enjeux sociétaux

Dugas É., Collard L., Nakkas R. & Hébert T.

Recherches & Educations -

HS Juillet 2020

Résumé

Face à l’incertitude liée à la situation exceptionnelle vécue dans le contexte de la pandémie du Coronavirus, la théorie des jeux appelée aussi théorie de la décision, peut être utile à convoquer au cœur des sciences humaines et sociales dès lors que l’on s’intéresse aux stratégies interactionnelles des acteurs sociaux. L’approche par la théorie des jeux et ses formalisations est ici mise en tension sur le plan sociétal, de la santé et de l’éducation et permet d’analyser sous un angle original les choix et décisions du gouvernement et des citoyens face à la crise de la Covid-19 : doit-on privilégier la santé humaine ou la santé socio-économique ? Les parents doivent-ils laisser leurs enfants à la maison ou choisir le retour en classe ?, etc. À quel prix (ce que l’on mise) et pour quel enjeu (ce que l’on peut perdre) ? Les dilemmes fourmillent en ces temps incertains et au vu des risques associés.
Les jeux de dilemmes (du prisonnier, du dictateur et de l’ultimatum ou encore la « parabole du chasseur » de Rousseau, serviront le propos, et permettront de discuter les choix opérés et les prédictions envisagées.

L’évaluation de la dimension architecturale des établissements scolaires récents. Enquête sur le ressenti des collégiens

Hébert T. & Dugas É.

Revue Tréma - n°52 (2019)

Résumé

Partant du postulat que l’environnement peut être perçu comme une menace au bien-être des individus, l’objet de cet article est de proposer à partir d’une enquête quantitative, une évaluation des qualités architecturales de trois récents collèges. Il s’agissait pour des élèves d’exprimer leur ressenti sur leur bâtiment scolaire. Les résultats ont révélé qu’ils le connotent plutôt positivement. Ce ressenti, fortement corrélé aux émotions éveillées par ce lieu, laisse toutefois émergé des facteurs d’influence négative du bien-être (le bruit, l’absence de couleur et de lumière naturelle) et la problématique de l’« école sanctuaire » ou des « espaces de liberté ».

La sécurité dans les établissements de l’enseignement secondaire sous le prisme de l’architecture et l’aménagement des espaces

Hébert T.

La recherche en éducation - n°19 (2019)

Résumé

L’objet de cet article est de comprendre comment s’articulent l’aménagement de l’espace et la sécurité dans le champ scolaire. Partant du postulat que les lieux dans lesquels nous vivons et travaillons façonnent nos manières d’être et nos comportements (Fischer, 2011), il s’agit d’observer comment l’action sur l’espace peut permettre de réduire l’insécurité dans les écoles françaises. Cet article propose alors l’analyse de trente entretiens réalisés auprès d’acteurs concernés par l’architecture scolaire (architectes, élus, chefs d’établissement, policiers). Les résultats révèlent (...)

L’approche spatiale des jeux dangereux à l’école primaire

Vigne M & Hébert T.

Éducation, Santé et Sociétés -

Vol. 4, n°2 (2019)

Résumé

L’objet de cet article est d’observer à travers une enquête menée dans dif- férentes écoles primaires les lieux scolaires dans lesquels les élèves pratiquent les jeux dangereux. Autrement dit, il s’agit de questionner l’aménagement des espaces dans une quête de prévention des jeux dangereux et plus largement des violences scolaires. Les résultats ont révélé en premier lieu que les espaces surveillés (la cour de récréation et la cantine) sont davantage privilégiés par les élèves pour pratiquer ces jeux. En second lieu, nous constatons l’existence d’espaces parallèles au sein des écoles permettant l’expression de différents types de jeu. Des espaces de « planque » au sein des toilettes (...)

Les pratiques sociales de référence en questions. Le cas du football en éducation physique et sportive

Hébert T.

Revue STAPS The International Journal of Sport Science and Physical Education – Vol.120, n°2 – pp. 45-61(2018)

Résumé

Il s’agit d’analyser, à travers une enquête menée auprès d’enseignants d’EPS (n = 86) et de collégiens (n = 116), les représentations d’une des pratiques sociales les plus populaires, le football. Autrement dit, comment sont-elles connotées ? Influencent-elles les professeurs quant à leur manière d’aborder l’enseignement de cette activité ? Les résultats ont révélé globalement chez les enseignants moins d’affection à l’égard du football que chez les élèves. Dans un cadre scolaire, ils s’avèrent même peu enclins à son enseignement. Dans ce cas, le rapport à la règle et à l’autorité, la mixité lors d’une pratique masculine, ou encore la dichotomie entre la pratique des élèves en dehors de l’école (logique compétitive et individualiste) et celle attendue en EPS par les professeurs (logique de coopération) peuvent s’avérer autant de freins à sa mise en œuvre pédagogique.

Comment ça va à l’école ?

Hébert T.

Les cahiers pédagogiques – Hors Série numérique « Espaces et architectures scolaires » - n°48 – pp. 28-30 (2018)

Résumé

Les recherches en psychologie de l’environnement ont fait émerger des facteurs d’influence des comportements : la densité, le bruit, la lumière et l’organisation spatiale. Architecture scolaire et aménagement des espaces doivent être repensés pour favoriser la sécurité et le bienêtre des élèves.

Quels espaces scolaires pour le bien-être relationnel ? Enquête sur le ressenti des élèves

Hébert T. & Dugas É.

Éducation et socialisation. Les cahiers du CERFEE  – n°43 (2017)

Résumé

Il s’agit d’observer à travers une enquête menée dans différents collèges quels espaces scolaires sont ressentis par les élèves comme les moins et les plus sécurisants. Autrement dit, quels aménagements spatiaux peuvent être réfléchis afin de garantir leur sentiment de sécurité et in fine leur bien-être. Les résultats ont révélé que les espaces laissés sans surveillance sont perçus comme insécurisant par les collégiens (n = 544). Chez les plus jeunes, la cour de récréation est particulièrement anxiogène alors que les plus âgés ressentent de l’insécurité devant le collège. Chez ces jeunes, les garçons stigmatisent les toilettes alors que les filles pointent les escaliers. Chez les plus âgés, (...)

Le désengagement du football par les jeunes : réalité ou chimère ?

Dugas É & Hébert T.

Revue Jurisport - n°140 –

pp. 19-21 (2014)

Résumé

Certains jeunes se détournent-ils du football ? Le foot deviendrait-il moins populaire, aurait-il un rôle éducatif écorné à l’instar de la boxe dans le passé ? L’enquête suivante met l’accent sur une pluralité de causes en interaction pour expliquer ce phénomène.

Quels types de victimes potentielles sont privilégiés à l’école ?

Dugas É & Hébert T.

Recherches et éducations - n°9 (2013)

Résumé

Il s’agit d’observer à travers une enquête menée en milieu scolaire (par le biais original de la procédure de Condorcet), quels types de victimes potentielles des garçons et des filles peuvent prendre pour cible en fonction de leur âge. Autrement dit, ces élèves privilégient-ils une violence sexuée ou une violence liée à d’autres attributs de la personne (le fayot, le premier de la classe, l’enseignant, etc.) ? À cette fin, nous avons interrogé, de façon aléatoire, des collégiens (n = 261) à partir d’un scénario de type « dilemme moral ». Les résultats ont révélé que l’élève qui veut toujours être bien vu des professeurs a le plus de risque d’être importuné aussi bien par des filles que par des garçons. Par ailleurs, les garçons sont plus visés que les filles, mais celles-ci sont davantage désignées par leurs paires. Enfin, le professeur est protégé chez les plus jeunes, mais semble moins épargné au fil du temps (surtout par les garçons). Dans un souci de prévenir les violences scolaires, il serait de bon ton d’envisager des contenus d’enseignement de type « construction interactive par l’expérience. »

L’agressivité motrice en questions au sein du football

Hébert T.

Revue EPS Dossier « Violence, Sport, Ecole, Regards croisés –

351 – pp. 17-18 (2012)

Résumé

Dans le champ du sport, l’agressivité est communément qualifiée d’illicite lorsqu’elle renvoie à une réponse inadaptée de l’acteur face à une situation (coup reçu, arbitrage) ou à un contexte particulier (Reynes, Pantaléon & Long, 2007), et de licite lorsqu’elle illustre des « conduites motrices manifestant une volonté de batailler, d’en découdre avec les opposants, limitée aux droits et aux interdits prescrits par les règles du jeu » (Collard, 2004, 39). Par conséquent, l’objectif de cette étude est double. En premier lieu, il s’agit d’évoquer (...)

L'(in)égalisation des chances et effets pervers dans les règlementations sportives

Méziani M. & Hébert T.

Alter - Revue européenne de recherche sur le handicap,

Vol 6 – n°1 – pp. 24-38 (2012)

Résumé

Pour Dubet (2010), le système de justice sociale est fondé sur deux types d’égalité : les places et les chances. Cette dernière, dominante aujourd’hui, représente l’une des valeurs essentielles du sport, au même titre que le fair play. Dès lors, on peut s’interroger sur les contradictions du modèle de la justice sportive. Le sport théâ- traliserait et rendrait cohérent le mariage de la concurrence et de la justice (Ehrenberg, 1991). Néanmoins, dopage, matches tru- qués et corruption viennent régulièrement mettre à mal cet idéal (Brohm, Perelman & Vassort, 2004). La méritocratie et l’égalité des chances, mythes fondateurs du fait sportif, ne peuvent pas pré- server les vaincus de l’humiliation, ni du sentiment d’infériorité (Quéval, 2004). Les dispositifs permettant l’égalité des chances dans les sports portent en eux différentes formes d’inégalités de départ. La mise en place de têtes de séries dans le tennis professionnel, les divisions en sport adapté fondées sur le « degré » de déficience men- tale ou l’attribution de handicaps réglementaires, peuvent révéler l’instauration d’effets pervers au sein d’institutions théoriquement soucieuses d’équité.

L’agressivité motrice en questions au sein du football

Hébert T. & Dugas É.

Revue STAPS The International Journal of Sport Science and Physical Education – Vol.91 – pp. 47-61(2011)

Résumé

L’objectif de cette recherche est d’étudier les connotations associées à l’agressivité motrice en football. À l’aide du questionnement direct (enquête d’opinion et la méthode de la comparaison par paires) et du questionnement indirect (différenciateur sémantique), l’enquête interroge différents groupes de sujets (n = 250) – des enseignants d’éducation physique et sportive (EPS), des footballeurs et des non pratiquants – sur leur perception de l’agressivité dans le football et ce, dans deux institutions distinctes, le club et l’EPS. Les résultats révèlent globalement que l’agressivité n’est pas obligatoirement perçue comme une transgression des règles mais peut faire partie du jeu. Pour autant, les non pratiquants semblent plus réticents à ce type d’agressivité.

Par ailleurs, les enseignants d’EPS, assez neutres sur les connotations liées au football, se distinguent significativement des autres sous-populations : ils évoquent les injures envers les arbitres comme acte le plus agressif ; en EPS, ils ne placent pas la victoire comment objectif principal, alors que la logique interne du football est un duel d’équipes pour obtenir le gain du match. Autrement dit, être « agressif » pour gagner. De fait, ces résultats interrogent, notamment, quant à l’approche de ce sport en milieu scolaire.

France and Great Britain : the perception of aggressiveness in football seen from different angles

Hébert T. & Dugas É.

Revue STAPS The International Journal of Sport Science and Physical Education – Vol.91 – pp. 47-61(2011)

Résumé

Qu’y a t-il de commun entre un coup volontaire dont le but est de nuire, une montée rageuse au filet lors d’un match de tennis, un tacle rugueux en football, des insultes envers des adversaires ou des arbitres, ou encore un smash lors d’un match de volley-ball ? Rien, pourrions-nous penser d’emblée. Pourtant, tous ces actes évoquent une attitude agressive. Mais celle-ci est protéiforme selon le point de vue adopté (Dugas, 2008).

Alors que l’agressivité renvoie ordinairement à des actes pulsionnels (Freud, 1949), réactionnels (Karli) ou violents, il est possible de la définir, dans le sport, comme des conduites motrices d’opposition licites qui amènent à vaincre l’autre ou les autres. En d’autres termes, l’agressivité peut correspondre à un comportement combatif, admis par les règles du jeu. (Collard, 2004).

Au regard du sens qui peut donc être réservé au concept d’agressivité, l’utilisation qui en est faite, par les médias ou les différents travaux scientifiques, nécessite de s’interroger sur les conséquences produites sur les représentations de cette notion (...)

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